Les hommes sont comme les vins : avec le temps, les bons s'améliorent et les mauvais s'aigrissent.

Les hommes sont comme les vins : avec le temps, les bons s'améliorent et les mauvais s'aigrissent.

12 mars 2008

La vie, un concept universel, ma vie, une expérience personnelle.


L'innocence qui provient d'une profonde expérience de la vie est enfantine et non puérile.

L'innocence de l'enfant est belle et ignorante.
Elle sera remplacée par le manque de confiance et le doute au fur et à mesure que l'enfant grandit et découvre que le monde peut être dangeureux et menaçant.
Cependant, l'innocence d'une vie totalement vécue
à l'aura de la sagesse qui accepte que la vie,
en changement perpétuel,
reste un mystère.


Par moment nous projetons nos films personnels sur des situations ou des gens
lorsque nous ne sommes pas conscients de nos attentes, nos désirs et nos opinions.
Au lieu d'en prendre la responsabilitée,
nous essayons de les mettre sur le compte d'autrui.
Pour pouvoir sortir de ce jeu, il nous faut le percevoir.
Prendre conscience qu'en fait, ce que nous voyons en l'autre
ne serait-il pas plutôt en soi.
Devenir réceptif envers la vie et tout ce qu'elle apporte,
accepter la façon dont les choses arrivent.
Savoir se relever lorsqu'il y a échec
et ne pas essayer de toujours comparer.
Accepter que le bonheur ne soit complet
que lorsque nous sommes totalement honnête et réaliste.
Pour ce qui est de la réalisation personnelle,
je crois qu'elle n'est malheureusement pas comparable
puisque chaque être raisonne différemment.


Malheureusement, je constates qu'en général, l'espèce humaine prend un malin plaisir en vieillissant à se fermer aux générations qui la succèdent.
Comme si chaque année passée ici-bas pourrait nous accorder un droit de véto
sur la façon dont vivent les autres.
C'est dommage et j'espère du plus profond de mon âme
que jamais je ne m'abaisserai à cette façon que je juges ignoble,
de concevoir l'esprit humain.


Cette belle machine qu'est le cerveau, analyse tout nos faits et gestes
en projetant une image souvent trop conventionnel de ce qui devrait
et malheureusement pas de ce qui est.
Grâce à tout ce charivari émotionnel,
nous finissons le plus souvent du temps,
malheureux.
La logique est froide et solitaire et son goût,
trop souvent amer.


L'émotion est impulsive, elle crée un contact immédiat entre le coeur et la tête.
Elle est marchande de bonheur ou pousse au désespoir.
Bien souvent, elle est passagère
puisqu'elle est dénouée de sens.
Avant d'avoir le temps de réfléchir,
elle est repartie de là d'où elle vient.


Devons-nous nous conformer et prendre une place dans le rang qu'est le concept de la société?

Ou sortir des sentiers battus, prendre le risque de souffrir mais au moins essayer d'être heureux...?!


À suivre....

Marilou Q,Courtemanche copyright 08

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